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AugustApprendre l’anglais en dormant ?
Avez-vous une solution au
problème dans votre esprit lorsque vous vous êtes réveillé avant de vous
coucher ? Si oui, vous n’êtes pas le seul, sachez que cela s’explique
scientifiquement.
En effet, le sommeil est le
meilleur compagnon de la mémoire. Apprendre l’anglais en dormant paraît
difficile à imaginer. Pourtant, cette approche est vraiment efficace pour les
personnes qui veulent s’améliorer. L’apprentissage au cours du sommeil ne suffit
pas, il doit être combiné avec l’apprentissage diurne. La condition est d’avoir
un cycle de sommeil complet et d’être dans l’état de sommeil pendant plus de 6
heures par nuit. En fait, dormir plus de six heures par nuit accroîtra la
capacité de mémoire d’un individu.
Apprendre l’anglais en dormant : réalité ou mythe ?
Nombreuses découvertes
scientifiques attirent l’attention sur les effets positifs du sommeil sur les
capacités de mémorisation. Les recherches ont également révélé que cette
méthode ne produit l’effet qu’on en entende que lorsque les gens connaissent
déjà la phrase ou le mot avant d’aller au lit pour dormir. Cela signifie qu’il
vous est impossible d’apprendre des phrases et des mots anglais que vous ne
connaissez pas durant le sommeil. Par conséquent, il est important d’aborder
les informations avant de se coucher, c’est-à-dire durant la phase d’éveil.
Se servir du sommeil pour apprendre l’Anglais ?
Cette question mérite des
réponses : comment utilisez-vous le sommeil pour apprendre l’anglais ? Certes,
cela semble indiscutable théoriquement, mais n'est pas facile en pratique. Mais
voici comment le faire en pratique avec quelques astuces que vous allez mettre
en place. Enregistrez votre propre voix sur votre Smartphone pendant que vous
étudiez, puis réécoutez-vous avant d’aller vous coucher.
L’écoute du contenu que vous
avez enregistré vous permet d’utiliser votre mémoire auditive et de mettre
davantage votre sommeil à contribution pour assimiler vos cours d’anglais. Vous
vous appliquez à entendre une douce chanson anglaise avant d’aller au lit pour
dormir. La raison en est simple : cela permet d’entraîner vos oreilles à
écouter le son de l’anglais, mais faites attention à la musique que vous
choisissez, sinon vous pourriez souffrir d’insomnie.
Faites une lecture d’un article
en anglais ou d’un livre avant de dormir. Sachez que lire des mots anglais de
cette manière aide à ancrer l’orthographe de ces mots dans l’esprit. Il suffit
d’écouter, puis de relire les informations que vous voulez retenir avant
d’aller vous coucher.
Regardez un film en anglais
avant d’aller vous coucher. De même, il s’agit d’entraîner vos oreilles à
écouter les sons de l’anglais et de les inculquer dans votre esprit pendant que
vous dormez. Étant donné que le cerveau ne peut traiter les informations reçues
que lorsqu’il est éveillé, vous devez d’abord lire les mots ou les phrases que
vous souhaitez mémoriser. En effet, de cette façon, votre encéphale va
prioriser les dernières données qu’il connaît. Cette méthode favorise les
procédés de mémorisation. C’est efficace si vous souhaitez vous souvenir d’une
information d’une façon durable. Il ne vous reste plus qu’à vous coucher pour
améliorer votre anglais !
Apprendre juste avant de dormir
On dit souvent que réviser
avant de se coucher permet de mieux mémoriser les informations. Cependant, ne
vous attendez pas à garder trop d’informations en tête avant de vous coucher.
Le cerveau a besoin de temps pour dormir, et cela, pour intégrer des éléments
ou informations qu’il a appris au cours de la journée. Les experts disent que
lire des feuilles de papier pour la prise de note… avant d’aller au lit est une
très bonne manière de mémoriser.
Comment est-il possible physiologiquement d’apprendre l’anglais en
dormant ?
Le cerveau est un muscle qui
accomplit ses fonctions de manière précise. Dans le même ordre d’idée,
l’information doit être transmise de l’hippocampe au cortex cérébral pour
qu’elle s’ancre de manière durable dans la mémoire. Le rôle de l’hippocampe est
vital dans le processus de mémorisation. Le cortex cérébral, de son côté,
constitue la partie du cerveau responsable du traitement des informations
reçues. C’est pendant le sommeil nocturne que l’information transite par ces
deux parties du cerveau. Ainsi, le cerveau se comporte comme un ordinateur à
l’état de veille pendant le sommeil. Sans aucun effort, vous pourrez
enregistrer en permanence toutes les informations en anglais durant la nuit. Il
vous suffit que votre cerveau dispose de ces informations comme le vocabulaire
avant de vous endormir.
Combinez l’apprentissage de nuit avec l’apprentissage de jour
Le sommeil aide à la
mémorisation, mais pour que le processus produise l’effet attendu,
l’apprentissage diurne ne doit pas être négligé. Les deux sont complémentaires.
Grâce au travail nocturne de l’hippocampe et du cortex, ce que vous apprenez
pendant la journée peut être gravé en permanence dans votre cerveau.
Le lien entre la mémoire et le sommeil
C’est le sommeil qui prépare le
cerveau à encoder les nouvelles informations acquises tout au long de la
journée, consolidant ainsi l’apprentissage. Le sommeil est alors vital pour la
mémoire. Bien évidemment, la qualité du sommeil a une répercussion plus ou
moins directe sur la mémoire. En huit heures de sommeil, le cerveau passe par
plusieurs cycles de 90 minutes chacun. Tout au long de ces cycles, la personne
en train de dormir connaîtra un sommeil léger puis profond et enfin un sommeil
paradoxal. Le respect de ces cycles est très important.
Le cerveau prend en compte toutes
les informations recueillies dans l’hippocampe lorsque nous dormons
profondément. Elles sont traitées lorsque nous sommes dans une phase de sommeil
paradoxal. Donc, si vous voulez apprendre l’anglais en dormant, vous n’avez
absolument rien à faire. Lorsque vous vous endormez profondément, votre cerveau
se charge de tout. Enregistrez simplement les informations à mémoriser avant
d’aller au lit. Même une légère diminution de la durée ou de la qualité du
sommeil peut entraîner une diminution de la capacité de mémoire.
Cependant, l’amélioration de la
qualité du sommeil profond renforcera cette forme de mémoire. Le sommeil peut
non seulement fixer les informations qui se sont introduites dans la mémoire.
Mais, il la renforce également. Ce phénomène s’appelle « consolidation ». Mais
ce n’est pas tout, nous savons désormais que le sommeil peut transformer
intelligemment un quelconque contenu pour le rendre plus efficace. En fait, le
cerveau établit une connexion entre la nouvelle information et l’information qu’il
avait déjà connue auparavant.
Il a été démontré
scientifiquement, et ce, à plusieurs reprises que le sommeil rend meilleure la
mémoire humaine. Ainsi, la « Northwestern University » aux États-Unis a
démontré d’une manière manifeste le résultat suivant en 2012 : une personne qui
est exposée à une phrase ou à un mot au cours de son sommeil s’en souviendra
plus sans peine par la suite. En 2015, l’Université de Fribourg en Suisse a
confirmé cette théorie. Cependant, il est à noter que cette approche n’est effective
que lorsque la personne a lu la phrase ou le mot avant de s’endormir.
Il est à noter que pendant le
sommeil, le cerveau humain ne peut pas se souvenir de choses qu’il n’a pas
enregistrées pendant cet état. Par conséquent, l’apprentissage au stade de
l’éveil est essentiel pour optimiser la capacité de mémorisation. Il faut noter
aussi que le sommeil est essentiel au développement et à la maturation du
cerveau et aide à réduire le vieillissement cérébral. En fait, le sommeil,
c’est la santé ! Il permet au cerveau d’éliminer les déchets et les toxines que
l’on accumule pendant la journée.
Qu’arrive-t-il à notre cerveau lorsque nous dormons ?
Le sommeil a longtemps été
considéré comme un phénomène passif, un simple résultat automatique de la
privation d’impulsions sensorielles. De nos jours, le sommeil semble être une
véritable forme d’activité cérébrale. Le phénomène du sommeil paradoxal
implique différents groupes de neurones. Ainsi, l’atonie musculaire propre à
cet état ne s’explique pas par une relaxation musculaire passive. Ce phénomène
se manifeste par le blocage de certains « motoneurones » de la moelle épinière
par des inhibiteurs libérés sous l’action des cellules nerveuses du cerveau
postérieur.
La régulation du sommeil
s’explique par les activités d’un réseau complexe de neurones situés dans
différentes zones du cerveau. Par conséquent, nous avons identifié un réseau
responsable des ondes lentes, situé dans le cerveau antérieur. Contrairement à
ce que les scientifiques ont cru depuis longtemps, il n’existe pas de centre
unique de la veille ou de sommeil. Ces phénomènes sont provoqués par des
interactions complexes entre des groupes de neurones répartis au niveau de
l’hypothalamus et du tronc cérébral.
Notre organisme assure la
production des substances qui vont s’accumuler pendant la phase d’éveil et nous
mettre dans un état de sommeil. Le sommeil et l’endormissement dépendent aussi
certaines molécules. Nous citons la sérotonine ou certaines petites protéines
« hypnogènes » qui sont surtout produites par l’hypothalamus et qui peuvent
empêchent les activités des neurones du système d’éveil. Lorsque nous nous
endormons, l’activité électrique du cerveau est très lente, atteignant 1 Hz en
sommeil profond et lent, a déclaré le Dr Rey. Les muscles se relâchent
davantage et la respiration devient de plus en plus calme.
Sachez que le manque de sommeil
à long terme peut affaiblir les défenses immunitaires. Il contribue à la
diminution de la résistance à la douleur et favorise l’anxiété.