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Blog entry by Admin Utilisateur

Les plus beaux poèmes en anglais

Souvent
associée au monde de l’enfance, la poésie accompagne pourtant toutes les étapes
de  la vie : des poèmes des enfants
aux complaintes du cœur ainsi qu’aux combats politiques. Qu’elles soient
romantiques, philosophiques ou autres, la poésie constitue, d’ailleurs, une des
plus belles expressions de la littérature. Voici les plus beaux poèmes de la
littérature anglaise.

« Sonnet 116 » de William Shakespeare

 

William
Shakespeare est un dramaturge et poète connu pour sa maîtrise des formes
poétiques et littéraires. Il est également réputé pour sa capacité à représenter
les aspects de la nature humaine. Il est même considéré comme le plus grand
écrivain de la culture anglo-saxonne. Le «Sonnet 116 » est un des 154 sonnets
écrits par ce fameux poète anglais. Il est considéré comme un des plus beaux poèmes en anglais.

En voici un
extrait :

« Let me not to
the marriage of true minds

Admit impediments.
Love is not love

Which alters when it alteration
finds,

Or bends with the
remover to remove:

O no! it is an
ever-fixed mark

That looks on tempests
and is never shaken;

It is the star to
every wandering bark,

Whose worth’s unknown,
although is height be taken. »

 

« Annabel Lee » par Edgar Allan Poe

 

Dernier
des poèmes écrits par Edgar Allan Poe, « Annabel Lee » n’est publiée
qu’après sa mort survenue la même année, en 1849. Ce poème en anglais parle d’amour tragique entre le narrateur et une
belle jeune femme appelée « Annabel Lee ». Selon certains chercheurs,
« Annabel Lee » évoque le souvenir de la jeune épouse de Poe décédée
à l’âge tendre de 25 ans.

Le
narrateur et Annabel Lee sont liés d’un amour si profond que les anges en sont
jaloux et tuent la jeune fille. Il ne cesse, pourtant, d’aimer son amante:

«  (…)I was a
child and she was a child,

In this kingdom by the
sea,

But we loved with a
love that was more than love

I and my Annabel Lee

With a love that the
winged seraphs of Heaven

Coveted her and
me. »

 

« The Road Not Taken » de Robert
Frost

 

« The Road Not Taken » ou de sa
traduction « Le chemin qu’on ne prend pas » est un poème
philosophique qui parle des choix et des décisions dont tout le monde a besoin
de prendre. Il s’agit de l’un des poèmes
en anglais
les plus connus de Robert Frost, un poète américain.

« The Road Not Taken » est souvent cité dans les bals de fins d’années dans les
écoles et universités. Quelques vers de ce poème sont également cités dans le
film « Le cercle des poètes disparus ».
Appréciez cet extrait :

« Two roads diverged
in a yellowwood,

And sorry I could not
travel both,

And be one traveler,
long I stood

And looked down one as
far as I could

To where it bent in
the undergrowth. »

 

« Still I rise » écrit
par Maya Angelou

 

Dans
cette poésie vectrice de combat, Maya Angelous adresse aux oppresseurs dans une
diatribe. Elle y exprime son indépendance, mais aussi sa force en tant que
femme noire. Ce poème est extrait de la publication « And Still I rise : A
book of poems » de 1978.

« You may write
me down in history

With your bitter,
twisted lies,

You may trod me in the
very dirt

But still, like dust,
I'll rise.

Does my sassiness upset
you?

Why are you beset with
gloom?

Cause I walk like I've
got oil wells

Pumping in my living
room. »

 

« I’m Nobody !
Who are you? »par Emily Dickinson

 

Emily
Dickinson est aujourd’hui considérée comme l’un des plus grands poètes de la
langue anglaise. D’ailleurs, son œuvre est célébrée comme l’une des plus
grandes œuvres poétiques anglophones de tous les temps. La poétesse n’est pas
connue de son vivant. Ses œuvres ne sont publiées qu’en 1890 après sa mort en
1886.

Ce
poème « I’m Nobody ! Who are
you ? »
compte justement parmi les meilleurs poèmes en anglais de cette célèbre poétesse américaine.

« I'm nobody! Who
are you?

Are you nobody, too?

Then there's a pair of
us -- don't tell!

They'd banish -- you
know!

How dreary to be somebody!

How public like a frog

To tell one's name the
live long day

To an admiring bog!»

 

« Ode to a night in gale »
de John Keats

 

John
Keats est un poète anglais qui
compte parmi les plus appréciés de sa génération. Il écrit plusieurs odes,
sonnets et épopées. Les lecteurs apprécient la richesse mélancolique de son
imagerie, surtout constatée dans ses odes. Cela explique, d’ailleurs, le fait
que ses œuvres les plus  admirés soient
ses 6 odes de 1819, dont « Ode to a night in gale ».

Appréciez
cette première strophe du poème :

My heart aches, and a
drowsy numbness pains

My sense, as though of
hemlock I had drunk,

Or emptied some dull opiate
to the drains

One minute past, and
Lethe-wards had sunk:

This not through envy
of thy happy lot,

But being too happy in
thine happiness,—

That thou,
light-winged Dryad of the trees

In some melodious plot

Of beechen green, and
shadows numberless,

Singest of summer in
full-throated ease. »

 

En voici la traduction française :

Mon cœur souffre et la douleur engourdit

Mes sens, comme si j'avais bu d'un trait

La ciguë ou quelque liquide opiacé,

Et coulé, en un instant, au fond du Léthé :

Ce n'est pas que j'envie ton heureux sort,

Mais plutôt que je me réjouis trop de ton
bonheur,

Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes

Légères, dans la mélodie d'un bosquet

De hêtres verts et d'ombres infinies,

L'été dans l'aise de ta gorge déployée.        

 

« Auguries of
innocence » de William Blake

 

« Auguries of innocence » est une des
meilleures poésies de William Blake, un poète préromantique britannique. Ce
titre est écrit dans les environs de 1803, mais n’est publié au grand qu’en
1863. Les lecteurs apprécient le jeu de paradoxes dans ce poème qui parle
d’innocence juxtaposée à la corruption.

Ce
poème de William Blake comprend 132 lignes. On connait surtout les 4 premiers
vers de ce poème qui sont :

« To see a world
in a grain of sand

And a heaven in a
wildflower,

Hold infinity in the
palm of your hand

And eternity in an
hour. »

En
voici la traduction française proposée par Pierre Boutang :

« Voir
le monde en un grain de sable,

Un
ciel en une fleur des champs,

Retenir
l’infini dans la paume des mains

Et
l’éternité dans une heure. »

 

« The Dunciad » un
poème de Alexander Pope

 

Alexander
Pope est considéré comme le plus grand poète anglais du début du XVIIIème
siècle. Il est célébré par ses poèmes satiriques. « The Dunciad » évoque la déesse Dulness et décrit le labeur de
ses agents. Ces derniers s’emploient à répandre la décadence, l’imbécilité
ainsi que l’absence de goût dans le royaume de Grande-Bretagne.

Appréciez
cet extrait de ce fameux poème en
anglais
 :

« The Mighty Mother,
and her son who brings

The Smithfield Muses
to the ear of Kings,

I sing. Say you, her instruments
the great!

Call’d to this work by
Dulness, Jove, and Fate;

You by whose care, in
vain decried and curst,

Still Dunce the second
reigns like Dunce the first;

Say how the Goddess
bade Britannia sleep,

And pour’d her Spirit,
o’er the land and deep. »

 

« If » écrit par
Rudyard Kipling

 

Rudyard
Kipling est un écrivain et poète britannique précurseur de la science-fiction, et
un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse. Il est, d’ailleurs,
le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature,
mais aussi le plus jeune à l’avoir reçu.

Initialement
dédié au fils du poète, ce très beau poème intitulé « If » (tu seras
un homme mon fils) a traversé les décennies et tient encore une place parmi les
références en termes de littérature initiatique.

Ci-dessous,
un extrait en version originale du poème suivie d’une des innombrables
traductions françaises :

« (…)If you can
talk with crowds and keep your virtue,

Or walk with Kings
—nor lose the common touch,

If neither foes nor loving
friends can hurt you,

If all men count with you,
but none too much;

If you can fill the
unforgiving minute,

With sixty seconds’
worth of distance run.

Yours is the Earth and
everything that’s in it,

And —which is more—
you’ll be a Man, my son! »

«(…)
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,

Ou
frayes avec les rois sans te croire un héros ;

Si
l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ;

Si
tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;

Si
tu sais bien remplir chaque minute implacable

De
soixante secondes de chemins accomplis,

À
toi sera la Terre et son bien délectable,

Et,
— bien mieux — tu seras un Homme, mon fils. »

 


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